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Littérature

Naissance de l'encyclopédie et du dictionnaire

Malgré un savoir impressionnant, les penseurs et les scribes de l'Antiquité ne nous ont laissé aucun répertoire, aucun ouvrage qui pourrait ressembler à ce que l'on nomme aujourd'hui un dictionnaire.

On peut même croire que le savoir était le privilège d'initiés et qu'il se transmettait délibérément entre personnes d'un même clan. Peut-être est-ce la première cause de l'absence de "livres de la connaissance", à une époque marquée par une culture incroyablement vaste.

Savoir religieux

Après la chute de l'empire gréco-romain et l'entrée dans l'obscure période du moyen-âge, les clercs n'eurent pas beaucoup de latitude pour répertorier le savoir. Confiné dans les manuscrits de Saintes Écritures, de théologie ou de grammaire de base, le savoir était essentiellement religieux et rédigé en latin.

Les moines et les clercs n'avaient d'autre choix que d'annoter dans les marges afin de donner un sens ou une explication à certains mots.

Il faudra attendre l'émergence d'une langue, à peu près figée dans un code linguistique, notamment ce que l'on nommera plus tard le français, pour commencer à créer des glossaires, des lexiques, et enfin des répertoires de mots avec définitions et explications du latin au français.

Premiers dictionnaires

C'est en 1539 que la donne change avec l'Édit de Villers-Cotterêts, promulgué par François 1er, qui exige le français à titre de langue administrative dans tout le royaume. L'un des premiers à présenter un ouvrage que l'on peut qualifier de dictionnaire (français-latin) est Robert Estienne, en 1538.

Il sera suivi, plusieurs années après (1606), par le premier dictionnaire de langue française de Jean Nicot. Ces essais, quoique notables, seront éclipsés à la fin du 17e siècle, par des projets conséquents à la création de l'Académie française par le cardinal Richelieu, en 1635.

Trois ouvrages de concurrence s'inscrivent alors par la qualité de leur contenu : le Dictionnaire de Richelet (1680), le Dictionnaire universel de Furetière (1690) ainsi que le Dictionnaire de l'Académie (1694).

Encyclopédistes

En parallèle avec ses productions doctorales, des encyclopédistes présentent, de leur côté, des ouvrages sérieux, dans lesquels la raison triomphe par une explication rationnelle de la vie et de ses principes.

L'encyclopédie de Louis Moreri (1674) ainsi que le dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle (1697) connaissent alors un succès exceptionnel, allant même hors frontières, pavant ainsi le chemin pour l'ouvrage monumental de Diderot et d'Alembert, la fameuse Encyclopédie (1751-1772) qui marquera la fin du 18e siècle.

Dictionnaire raisonné

Répertoire extraordinaire des connaissances humaines et historiques, cet ouvrage, au-delà du simple dictionnaire, partage avec l'humanité un savoir extrêmement bien référencé. Rien jusque-là n'est comparable à ce recueil de connaissances.

L'Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers s'échelonne sur 28 volumes, c'est-à-dire 17 volumes in-folio d'articles et 11 volumes de planches illustrées.

En 1777, 5 nouveaux volumes de suppléments sont ajoutés et 2 volumes de tables paraissent en 1780. Tout l'intérêt de cette recherche magistrale est de diffuser une vision libérale et philosophique de l'humanité, sabotant ainsi l'absolutisme religieux, ce qui fait de l'Encyclopédie une œuvre phare dans ce Siècle des Lumières.

Culture générale

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