Déjà le monde changeait, les influences orientales se transposèrent à l’Ouest et vice versa. Les richesses que l’on amena de ces contrées mystérieuses jusque dans les pays européens modifièrent les mœurs et les coutumes des acquéreurs les plus fortunés.
Il était de bon ton, à la cour des nobles, de posséder des biens venus d’Orient. Les bourgeois, dès qu’ils en eurent les moyens, emboîtèrent le pas à la noblesse et la demande augmenta.
Pierres et métaux précieux, ambre, ivoire, corail, transitèrent alors en quantité par la route de la soie, ce qui disposa les miséreux à quelques plans criminels.
Parce que les marchandises se vendaient à prix d’or, les bandes de brigands se multiplièrent le long de ces chemins dangereux.
Un climat exceptionnellement difficile par sa chaleur l’été et son caractère glacial l’hiver ne fit que rendre la mission des caravaniers encore plus périlleuse et celle des bandits de grand chemin plus facile.
C’est pour cette raison que l’on délaissa finalement la route de la soie au profit d’une voie maritime beaucoup plus sécuritaire, du moins jusqu’à ce que les pilleurs de chemin prennent la mer à leur tour et développent leurs habiletés à titre de flibustiers…
Aujourd’hui, plusieurs voyagistes offrent des circuits qui empruntent la route de la soie sur le territoire chinois.
Parmi les grandes attractions encore visibles, notons le musée d’histoire de Xian, les Grottes des monts Maiji, la tombe de Li Xian, les ruines de Gaochang et de Jiaohe, le mont Tianshan, la grotte des Mille Bouddhas de Kumtuz, la mosquée Id Kah, le monastère Bingling, la mosquée Dongguan et le lac Qinghai.