• Votre horoscope :
  • Horoscope belier
  • Horoscope taureau
  • Horoscope gemeaux
  • Horoscope cancer
  • Horoscope vierge
  • Horoscope balance
  • Horoscope scorpion
  • Horoscope lion
  • Horoscope capricorne
  • Horoscope verseau
  • Horoscope poissons
  • Horoscope sagittaire
Sciences

Galileo Galilei, l'homme du progrès

Suite...

Désireux de retourner vers sa Toscane natale, Galileo, malgré les mises en garde de ceux qui connaissent bien ses véritables tangentes idéologiques, accepte le poste de Premier Mathématicien de l'Université de Pise ainsi que la charge de Premier Mathématicien et Premier Philosophe du grand-duc de Toscane (titre alors détenu par Cosme II de Medicis (1590-1621), ancien élève de Galileo). Or dès son arrivée à Florence, Galileo doit se défendre contre une multitude d'attaques. Décidé à convaincre coûte que coûte, le savant prouve par diverses expériences devant témoins l'exactitude de ses théories. Galileo est appuyé par l'Académie des Lynx et par le grand-duc de Toscane.

Ennemi de l'Église?

La théorie de la rotation de la Terre, l'héliocentrisme plus précisément, est l'hypothèse selon laquelle le soleil est au centre d'un système. Les planètes effectuent une rotation cyclique autour de cet astre. Réfutant les arguments du géocentrisme qui place la Terre au centre de l'univers, on comprend alors que l'héliocentrisme devient le pire ennemi de l'Église, cette dernière ayant fondé plusieurs de ses dogmes sur le constat que la Terre soit ferme et immobile. Religieux et scientifiques s'affrontent de plus en plus violemment.

Les enjeux

Les enjeux de ces découvertes restent énormes et les risques d'une vérité percutante constituent un foyer de révolte extrêmement menaçant pour l'Église. La doctrine copernicienne, tantôt défendue, tantôt menacée d'interdiction, soulève les passions. Galileo écrit des lettres, argumente sa position, tente d'illustrer ses dires grâce à ses travaux d'astronomie, à l'invention d'un microscope aussi, mais il ne parvient toujours pas à prouver la rotation de la Terre irrévocablement.

Interdiction majeure

Il se lance alors dans l'étude des marées. Mais une fois encore, il ne parvient pas à expliquer la présence de deux marées par jour dans ses probabilités relationnelles avec le cycle lunaire. En février 1616, malgré tous ses efforts de persuasion pour faire admettre la pensée copernicienne, celle-ci est soumise à l'examen du Saint-Office et désormais frappée d'interdit dans tous les pays catholiques, cette censure étant ratifiée par le pape Paul V et l'Inquisition.

Galileo se remet difficilement de cet échec cuisant. Il est malade et ne se réinvestit dans des recherches actives que vers 1618. Toujours soutenu par l'Académie des Lynx et par son ami le cardinal Maffeo Barberini (qui deviendra le pape Urbain VIII), le savant mathématicien et astronome continue avec acharnement sa quête de la vérité. Mais en cette ère dangereuse de Contre-Réforme, le moindre pas vers une vérité subversive tourne irrémédiablement à l'hérésie.

La prison à vie

En 1632, sur commande du pape Urbain VIII (1568-1644) et protégé par le grand-duc de Toscane, Ferdinand II de Medicis (1610-1670), Galileo publie : Dialogo sopra i due massimi sistemi del mondo (Dialogue sur les deux grands systèmes du monde), ouvrage dans lequel il ridiculise ouvertement le géocentrisme. Le pape, qui avait plutôt commandé une œuvre objective, s'indigne du côté propagandiste du dialogue qui défend la seule vision copernicienne. Une fois encore, Galileo est convoqué par le Saint-Office mais sera cette fois condamné à la prison à vie.

Peine allégée

Sous l'ordre du pape, la peine est cependant allégée et Galileo se retrouve désormais assigné à résidence jusqu'à sa mort, après avoir abjuré sa doctrine du mouvement de la Terre. Mais Galileo, toujours aussi déterminé, réussira à faire passer la frontière à quelques ouvrages grâce à de rares visites accordées. Lorsqu'il meurt, en janvier 1642, à l'âge de 78 ans, l'Europe perd l'un de ses plus ardents défenseurs, l'un de ses plus ingénieux instigateurs du progrès.

Oeuvres complètes

Ce n'est que près de 100 ans plus tard, en 1741, que le pape Benoît XIV (1675-1758) permet une première édition des œuvres complètes de Galileo. Mais c'est en 1992, soit 350 ans après sa mort, que le pape Jean-Paul II (1920-2005) admettra enfin, au nom de l'Église catholique, les erreurs de jugement commises à l'endroit de celui qui a amorcé dans le monde une véritable révolution scientifique : Galileo Galilei.

Site du jour Copyright Site du jour © Toute reproduction même partielle est strictement interdite - Conditions d'utilisation Nos Partenaires : Horoscope | Calculer ascendant