En 1792, un peu plus d'une vingtaine de courtiers décident de se réunir sous une même bannière et créent la fameuse Bourse de New York, nommée New York Stock Exchange, et que le monde entier désignera sous le nom mythique de Wall Street ensuite. On peut dire qu'à l'heure actuelle, et depuis sa création d'ailleurs, la Bourse de New York initie bien souvent les hauts et les bas du marché mondial boursier. Mais de nouveaux joueurs sur la scène internationale sont à surveiller de près, notamment les pays asiatiques, qui prennent de plus grandes parts de marché et qui assoient leur économie sur de véritables empires financiers.
Cela dit, jusqu'à ce jour, le grand coup de maître de la Bourse revient à Nathan Rothschild, en 1815, après la défaite de Napoléon à Waterloo. Alors que Rothschild se précipite à la Bourse de Londres pour écouler toutes ses actions, les détenteurs de titres emboîtent le pas, croyant Napoléon victorieux.
Rothschild, sachant par un informateur prilégié que l'empereur a perdu, attend le plus longtemps possible, laissant les prix chuter au maximum, et rachète une quantité phénoménale de titres, se construisant ainsi une fortune personnelle colossale. Les Anglais, dégoûtés par la ruse, ne pourront toutefois que s'incliner devant cette stratégie remarquable.
À l'heure actuelle, on pourrait considérer la Bourse comme une sorte de jeu de société à l'échelle planétaire, un jeu stratégique, incroyablement périlleux. Nous n'avons qu'à songer au grand Krach de 1929 pour comprendre le niveau de risque que comporte les spéculations boursières. Wall Street s'effondre alors en quelques jours, c'est une catastrophe qui se répercute dans le monde entier, une chute qui ruine les États-Unis et plonge le monde dans une récession économique sans précédent. Or nous savons, malgré l'expertise de tous les acteurs de l'univers boursier, que la possibilité d'un nouveau krach n'est pas à écarter. Espérons seulement que les grands joueurs savent ce qu'ils font et qu'ils ont prévu au cas où...