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Société

Histoire de la loterie

Il semble que les jeux de hasard et de tirage au sort existaient déjà à l'époque du règne de Jules César (100-44 av. J.-C.), qui les encourageait pour financer les réfections de différentes villes de l'Empire romain.

Pour certains donc, le mot "loterie" serait issu du mot latin "lotto" qui signifie lot ou destin. Pour d'autres, il provient plutôt du Gaulois "lot", représentant une pièce de monnaie ou une fraction d'un poids. De toute évidence, le concept du tirage au sort est si ancien qu'il voit encore ses origines étalées dans les récits bibliques puisque Moïse l'aurait utilisé pour la distribution de lopins de terre aux juifs, à l'ouest du Jourdain vers 1150 av. J.-C.. La loterie a pour ainsi dire commencé sa carrière dans un objectif de redistribution sociale, d'une part, et d'autofinancement, d'autre part.

Bruges, 1466

On ignore ensuite si son principe a connu des périodes de popularité, car l'on ne retrouve sa trace qu'en 1466, alors que certains habitants de la ville de Bruges, en Belgique, organisent une loterie afin de réunir des fonds pour venir en aide aux pauvres et aux affamés. En Europe, la loterie fait ensuite son chemin jusqu'en France. François Ier, toujours partant pour l'innovation, donne en 1539 son aval pour un système de loterie à l'adresse des particuliers. Toutefois, on note un arrêt dans l'histoire de la loterie, du moins sur le territoire français, après cette première expérience, arrêt qui perdure jusqu'à la fin du 17e siècle. Apparaît ensuite la loterie de l'Hôtel de Ville, à Paris, dont la fonction est de pallier aux insuffisances budgétaires de la ville. Louis XIV (1638-1715) aura également recours à ce type de subvention pour la construction de Port-Royal, par le biais de cinquante mille billets vendus à différents nobles et bourgeois qui en font l'acquisition pour la somme de 48 livres tournois chacun. Il s'agit alors d'une tontine approvisionnée par des droits de péage en vigueur sur le nouveau pont et profitable aux titulaires gagnants jusqu'à leur mort.

Les loteries religieuses

Au 18e siècle, ce sont les loteries religieuses, autorisées par le pouvoir royal, qui arrivent en force afin de permettre à plusieurs ordres religieux de survivre, et surtout de financer les constructions aussi bien que les réparations des nombreux édifices dont ils sont propriétaires. C'est ainsi qu'à Paris, l'église Saint-Sulpice et l'église Sainte-Geneviève parviennent à voir le jour. Mais devant la popularité des loteries religieuses, et compte tenu des bénéfices encaissées, l'état cherche à récupérer le monopole de ces jeux. La monarchie interdit les loteries religieuses en les dédommageant bien modestement. En 1757, c'est le séducteur vénitien Giacomo Casanova (1725-1798), introduit à la cour par madame de Pompadour (1721-1764), qui insuffle à la loterie une nouvelle vigueur en lançant l'idée de la Loterie de l'École militaire, appuyée par d'Alembert (1717-1783). Le projet prend vie suite à un arrêt du Conseil du Roi et un premier tirage a lieu en avril 1758. Grâce aux revenus qu'elle génère, on achètera le Champ de Mars et l'on construira l'École militaire. Quelques années plus tard, cette loterie devient la Loterie Royale de France (1776) et s'inscrit désormais à titre de seule loterie légale dans tout le royaume.

Histoire de la loterie

Querelles et des débats

Pendant tout le 18e siècle, les loteries susciteront des querelles et des débats enflammés, parfois même violents, concernant leur pertinence, leur aspect immoral. On les accuse de causer la pauvreté et la dépendance, la tricherie et la fraude, le vice et les malversations. Certains ecclésiastiques appuient les moralistes, les philosophes et les théologiens en ce sens, notamment l'évêque d'Autun, le fameux Tayllerand (1754-1834) dont la morale douteuse n'aurait pas laissé soupçonner tant de fermetures à ce propos.

Les loteries étrangères

Sous le règne de Napoléon Bonaparte (1769-1821), les loteries se dispersent partout en France. Plus tard, au cours du 19e siècle, même les loteries étrangères font leur entrée sur le territoire français avec des lots aussi improbables qu'extraordinaires. La mode de la loterie a gagné tous les habitants, on peut même rêver d'une ville entière avec château pour la modique somme de vingt francs le billet. Mais il n'y a pas que la France qui soit prise par la folie de ce jeu de hasard, toutes les grandes villes d'Europe vivent alors dans l'espérance du gros lot gagnant…

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